• Elégie

    Source : Le Littré

     

    ÉLÉGIE [é-lé-jie] s. f. 

     

    -1   Chez les Grecs et les Latins, pièce de vers dont le caractère essentiel fut d'être composée d'hexamètres et de pentamètres. 

     

    -2   Aujourd'hui, petit poëme dont le sujet est triste ou tendre. Composer une élégie. ♦ La plaintive élégie en longs habits de deuil Sait les cheveux épars gémir sur un cercueil ; Elle plaint des amants la joie et la tristesse, Flatte, menace, irrite, apaise une maîtresse ; Mais, pour bien expliquer ses caprices heureux, C'est peu d'être poëte, il faut être amoureux, BOILEAU, Art poét. II ♦ Mais la tendre élégie et sa grâce touchante M'ont séduit ; l'élégie à la voix gémissante, Au ris mêlé de pleurs, aux longs cheveux épars, Belle, levant au ciel ses humides regards, A. CHÉNIER, Élég. 32 

     

    -3   Terme de musique ancienne. Sorte de nome pour les flûtes. 

     

    -4   Terme de botanique. Plante du Cap (elegia). 

     

    HISTORIQUE

     

    XVIe s. ♦ Mais d'avantage, Lazare de Baïf a donné à nostre langue le nom d'epigrammes et d'elegies, aveq ce beau nom composé aigre-doux, à fin qu'on n'attribue l'honneur de ces choses à quelqu'autre, DU BELLAY, I, 39, verso. ♦ Nous contasmes nos adventures à Pantagruel, qui en fit quelques elegies par passe temps, RAB., Pant. V, 17 

     

    ÉTYMOLOGIE

     

    Terme venant en grec de : plainte, gémissement.

     

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