• Quatrième de Couv'
    Quand, au creux du ventre, 
    s'abîme la clarté nue d'un Soleil Bleu...


    Histoires d'hier ou d'aujourd'hui, de nouvelles en prose en passant par le conte, entre rêve et réalité, ici commence la quête initiatique du voyageur onirique au coeur d'un univers poétique, éthéré ; où les nuances de clair et d'obscur font autant partie des êtres que du décor qui nous livrent un message, porteur d'espoir ou de colère, toujours inscrit en filigrane.

    "Il était bien vain de désespérer, puisque la Mort, cet être ailé parmi tous volatiles, viendrait bien nous emporter un jour hors du monde de la même façon qu'on y était entrés...
    Qu'en serait-il de nous, qui vivons à tire-d'aile chaque jour de notre existence?".


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  • Jeune femme de 31 ans, fervente amoureuse de la Terre, de la Nature, et du Monde, Lutine Aurel Bonnemaison puise son inspiration aussi bien dans son univers quotidien que dans ses rêves, cauchemars ou peurs les plus ancrées.
    Depuis toujours passionnée de Littérature, s'adonnant aussi bien à la musique qu'à la danse et maniant la plume depuis son plus jeune âge, l'auteur nous livre ici son premier recueil de Nouvelles.

    Ses Livres préférés : 
    Oceano Mare, d'Alessandro Baricco
    Toi, ma Nuit, de Jacques Sternberg
    L'Ombre du Vent, de Carlos Ruis Zafon
    La Route, de Cormac McCarthy
    De


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  • [...]

    Quelque part sur cette terre, peut-être une trace de moi subsistera, quoique soit ce moi, quelque forme qu'il prendra, poussière, charbon, corps ou âme, je serais disséquée, disséminée aux quatre vents, et j'aurai existé, une minute ou une heure, pour quelqu'un, pour ces autres, que je frôle
     encore parfois, du bout du doigt. Au moins, j'aurai été élément, dans ce monde que je foule, que j'écraserais bien quelquefois lorsqu'il blesse. 

    Chaque chose à sa place, chacune son devenir. 

    "Je suis élément de ce monde, ce monde est mon élément", ai-je dis, déjà, il y a longtemps.

    J'aurais été aussi insignifiante qu'un souffle quand les siècles auront passé, mais il aura peut-être porté en lui les germes d'un second, et l'existence suit son cours, d'un souffle à l'autre.

    [...]


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  • D’aussi loin que je m’en souvienne, il y a toujours eu, dans quelque temps que ce soit, dans quelque univers, un être qui souhaitait nous ressembler. 

    Il y en eut toujours pour nous imiter. 

    Certains préféraient s’imaginer qu’ils chantaient aussi bien que nous, que leur voix s’élevait aussi loin que nos ailes nous portent. D’autres aimaient à croire qu’ils étaient faits d’aussi beaux atours que les nôtres. 

    Il y en eut toujours pour nous admirer. Nous craindre. Nous houspiller. Et parmi nous, il en fut toujours quelques-uns pour s’en enorgueillir… 

    De ceux-là, je ne souhaite être la sœur. De ceux qui, aujourd’hui, déchirèrent les chairs de mon plus bel ami, je ne veux jamais plus entendre le chant. Qu’ils crèvent! Que ce festin de peaux, de sang et d’ossements leur pèse à jamais, qu’ils ne puissent plus connaître la caresse du vent, dans ces cieux irisés. Que leur orgueil dévore leur plus petit reste d’incarnation, comme ils s’en sont nourris ce jour, sombres ignorants!

    [...]

    Aux plus curieux, ou amicaux, d’entre nous, Monsieur Eno n’avait crainte de confier ses pensées, ses idées, aussi farfelues eussent-elles pu sembler à d’autres. 

    Ainsi, il avait toujours cru, comme Sir James Matthew Barrie avant lui, dont il était fervent admirateur, qu’à la naissance, les enfants n’étaient tout d’abord rien de moins qu’oiseaux ou fées, dont les ailes disparaissaient en grandissant, quand leur âme n’était plus alors qu’un abîme où flotterait pour toujours le souvenir voltigeant de ces membranes à plumes qui ornaient autrefois leurs épaules, avant qu’ils ne doutent d’elles. 

    Il soufflait ces quelques mots, au gré du vent qui nous les rapportait, tandis que dans un rire, il chuchotait encore qu’il était bien vain de désespérer, puisque la mort, cet être ailé parmi tous volatiles, viendrait bien nous emporter un jour hors du monde de la même façon qu’on y était entrés… 

    Qu’en serait-il de nous, qui vivons à tire-d’aile chaque jour de notre existence?

    [...]
     


     


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  • [...]

    J'aimais laisser mon esprit vagabonder au-delà de ces paysages lunaires et apocalyptiques que dessinait mon quotidien, imaginer les contrées d'antan, telles que nos ancêtres avaient pu les connaître, les fouler. 

    Alors pour leur rendre vie, je noircissais des pages et des pages, j'inventais des mondes verdoyants, emplis de senteurs et de nuances. 

    Ils étaient pour moi plus réels que celui dans lequel je grandissais, la seule lumière à l'horizon, quand tout le reste me laissait froid.

    [...]

    Mon regard parcourt, une fois de plus, le panorama nauséeux qui s'étend devant moi, au sol rocailleux jonché de déchets métalliques d'où s'élèvent des structures gigantesques et déformées toutes de verre et d'acier où s'entassent ces autres. 

    Çà et là, l'on voit briller les lueurs électriques, sans âme, de ces tours surpeuplées, et j'imagine tous ces êtres qui vivotent autour, vides, aseptiques, comme de vulgaires insectes venant se cogner encore et encore à la chaleur d'une lumière nue.

    [...]

    J'ai toujours eu cette sensation de n'exister que dans une sorte de mémoire fantomatique, ces restes éthérés d'un ailleurs vilipendé qu'il me fallait, coûte que coûte, retranscrire, encore et encore, page après page, nuit après nuit. 

    En cette Terre qui n'est plus qu'un cloaque au parfum de mort, que reste-t-il à perpétuer sinon l'imaginaire magnifié d'une vie passée?

    [...]
     


     


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  • Source : Le Littré

     

    ÉLÉGIE [é-lé-jie] s. f. 

     

    -1   Chez les Grecs et les Latins, pièce de vers dont le caractère essentiel fut d'être composée d'hexamètres et de pentamètres. 

     

    -2   Aujourd'hui, petit poëme dont le sujet est triste ou tendre. Composer une élégie. ♦ La plaintive élégie en longs habits de deuil Sait les cheveux épars gémir sur un cercueil ; Elle plaint des amants la joie et la tristesse, Flatte, menace, irrite, apaise une maîtresse ; Mais, pour bien expliquer ses caprices heureux, C'est peu d'être poëte, il faut être amoureux, BOILEAU, Art poét. II ♦ Mais la tendre élégie et sa grâce touchante M'ont séduit ; l'élégie à la voix gémissante, Au ris mêlé de pleurs, aux longs cheveux épars, Belle, levant au ciel ses humides regards, A. CHÉNIER, Élég. 32 

     

    -3   Terme de musique ancienne. Sorte de nome pour les flûtes. 

     

    -4   Terme de botanique. Plante du Cap (elegia). 

     

    HISTORIQUE

     

    XVIe s. ♦ Mais d'avantage, Lazare de Baïf a donné à nostre langue le nom d'epigrammes et d'elegies, aveq ce beau nom composé aigre-doux, à fin qu'on n'attribue l'honneur de ces choses à quelqu'autre, DU BELLAY, I, 39, verso. ♦ Nous contasmes nos adventures à Pantagruel, qui en fit quelques elegies par passe temps, RAB., Pant. V, 17 

     

    ÉTYMOLOGIE

     

    Terme venant en grec de : plainte, gémissement.

     


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  • Source : Wikipédia


    ALMA MATER

    De l'Antiquité à nos jours  :

    Alma mater est une expression d'origine latine, traduisible par « mère nourricière ». Le terme était employé dans la Rome antique pour désigner la déesse mère[réf. nécessaire].

    Au Moyen Âge, l'expression était aussi employée par les chrétiens pour désigner la Vierge Marie, mère de Jésus de Nazareth. Par exemple, l'hymne Alma Redemptoris Mater signifie littéralement Sainte Mère du Rédempteur.

    « Alma Mater Studiorum » est surtout la devise de l'Université de Bologne fondée en 1088 et plus ancienne université du monde occidental. L'usage de cette expression s'est ensuite progressivement propagé dans les autres universités européennes.

     

    Époque contemporaine : 

    À l'époque moderne, cette expression est utilisée, par Rabelais par exemple, pour désigner l'université dans laquelle une personne a suivi ses études.

    Aujourd'hui, le terme est essentiellement employé dans le monde de l'enseignement supérieur. Ainsi, dans les pays anglophones, le terme est fréquemment employé pour désigner un college ou un lycée dans lequel une personne a fait ses études. Le terme désigne également l'incipit de l'hymne d'une école et le plus souvent d'une université dans ces mêmes pays anglophones. Aux États-Unis, la plupart des vieilles universités comme celles de l'Ivy League possèdent leur Alma Mater, terme qui désigne dans ce cas l'intégralité de l'hymne d'une université et non seulement ses premiers mots comme dans le sens général du terme.

    En Belgique, en Suisse et au Canada, il désigne l'université où une personne a fait ses études.

     

    Musique : 

    En novembre 2009, le Vatican édite un CD, intitulé « Alma Mater », qui reprend des extraits de chants religieux du pape Benoît XVI, lors de messes ou de cérémonies. Le CD a été mixé dans les studios Abbey Road à Londres. L'album de musique « Alma Mater » est un Disque compact de chants dédiés à la Vierge Marie.

    "Alma Mater" est aussi le titre d'une chanson d'Alice Cooper.


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  • Source : Le Littré

     

    ABATÉE [a-ba-tée] s. f. 

     

    Terme de marine. Mouvement par lequel un navire, obéissant au vent, à la lame, à la marée, tourne sur une verticale qui passerait par son centre de gravité, et écarte la proue de la ligne du vent.
    ♦ Le mouvement par lequel le navire revient de l'abatée à la ligne du vent se dit auloffée, LEGOARANT L'abatée est involontaire ; l'auloffée est volontaire. 

     

    REMARQUE

     

    L'Académie ne met qu'un t ; mais il en faudrait deux, à moins qu'on n'en retranche un dans abattre ; faire autrement, c'est multiplier inutilement les exceptions et les difficultés de l'orthographe. 

     

    ÉTYMOLOGIE

     

    Abattre.

     


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